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paradoxitude
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16 avril 2011

Le marteau

 

le_marteauEtrange bouquin que celui là...Un architecte qui s'est fait escroquer par son associé sort de prison avec une idée fixe se venger de celui-ci. Il se sent exclu de son ancien milieu du fric, on le sent instable. Pendant un long moment qui le conduit dans l'Aubrac, il garde avec lui un marteau qu'il destine à de multiples crânes, sans passer à l'acte.

Puis, il s'embarque dans un braquage avec des gus pas recommandables, l'affaire foire. Les flics s'intéressent à lui et il décide alors d'user de son pote le marteau(description assez gore de la masse qui s'enfonce comme dans du beurre au sein de la cavité crânienne). Encore une fois, c'est la description d'une forme de folie, mais ce qui me gêne c'est que le type, Simon Meuvois perd de vue son objectif initial en tombant vaguement amoureux d'une nénette. La fin aussi n'est pas top, tout se calme, il retrouve son boulot et son statut social, avant que tout cela ne revole en éclats.

 Bref pas le meilleur Kââ au niveau de l'histoire mais toujours une écriture qui me fascine.

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Commentaires
S
Oui, moi aussi je suis un inconditionnel de Kââ. Road stories à travers le France profonde, odyssées sanglantes empreintes de sadisme, philosophie, armes à feu savamment décrites, ainsi que les munitions qui vont avec, pauses gastronomiques, musique classique, voitures rapides, intrigues complexes, écriture savoureuse où le malaise est omniprésent ainsi que la face la plus monstrueuse - mot qui revient souvent dans la sémantique de Kââ - de l'âme humaine. Une marque de fabrique unique dans la littérature. je reconnaitrais un ouvrage de Kââ entre mille.
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